Jusqu'à ce que la mort nous unisse - Karine GIEBEL
Pour un policier je dois dire que c'est bien la première fois que je vois le mort arriver après presqu'un tiers du roman ! Honnêtement je n'en avait rien à faire des aventures sentimentales de ce gros rustre qui se croit irrésistible. Le personnage de la gendarmette n'est absolument pas plausible : pas entrainée pour la marche, part en montagne sans équipement approprié ; pour qui a déjà fait des randonnées ce n'est pas envisageable.
Donc les personnages ne sont pas vraiment attachant et ressemblent plus à des marionnettes que l'auteur a placé là pour réaliser son enquête. Trop de caricatures ce qui me fait tomber ce livre des mains, dommage, le cadre de la montagne changeait un peu et en plus on découvre une très jolie région de France !
Je n'ai pas du tout aimé ce roman.
Je pense que cela pourrait être le point de départ pour un téléfilm policier "Meurtre à ..." que l'on regarde avec ma mère sur France TV, on a vu pire que ce scénario parfois.
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édité en 2009 |
Elle continua à avancer en prenant garde de ne pas glisser sur les rochers encore humides de rosée matinale. Surtout que ses muscles, durs comme la pierre, tremblaient sous les piqures d'adrénaline. Enfin, elle distingua Vincent, à genoux auprès de Pierre. Plus que quelques mètres délicats, quelques efforts sur la peur pour le rejoindre. Fin du voyage.
- Mon Dieu ! murmura-t-elle. Vincent...
La scène était insoutenable. Il avait pris dans ses bras le corps cassé, martyrisé, comme s'il voulait le consoler. (p.141)
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