Love, Lies and Indomee - Nuril BASRI
"Raison et sentiments" (Sense and sensibility")
Développement
I use a Hello Kitty doll as my profile picture, so I seem like a cute—yet mysterious—girl. Here is the problem: if I use my real face, nobody would want to meet me. I swear! It’s not that I make a habit of asking boys out—I’m not that cheap—but I need a boyfriend. Right now. And because work keeps me so busy, I only get to meet boys online. (p. 5)
ma traduction
J'ai mis une image Hello Kitty en guise de profil sur Facebook pour me donner un air mignon et mystérieux, car le problème c'est que si j'utilise mon vrai visage, personne ne va vouloir me rencontrer, je le jure ! Je n'ai pas non plus l'habitude de demander aux garçons de sortir avec moi, je ne suis pas si misérable, mais j'ai besoin d'un petit ami. maintenant. Etant donné que je travail trop, je ne peux le trouver que sur Internet.
I’m not thinking about all that. Sure, I did, once. A dream wedding with a dream man. But the way things have turned out? I’m not marrying for love anymore. You could say I’m marrying against my will (and also for vengeance)—to somebody I don’t even know. This is not the wedding of my dreams. So I don’t care. (p. 74).
Ma traduction
Je ne pense pas à ça (la robe, la bague). Bien sûr, j'y ai pensé autrefois : un mariage de rêve avec un homme de rêve, mais les choses ont mal tourné. Je ne me marie pas par amour et tu pourrais même dire que je me marie contre mon gré, et même pour me venger, à quelqu'un que je ne connais même pas. Ce n'est pas le mariage de mes rêves alors je m'en fous.
I am an only child, too. Well, not really. There was my sister. She was two years older. She has been gone a long while. She died when she was in her second year of secondary school. I was in my third year of middle school. I try not to think about her. It is all heartache. I loved her. The fact that somebody I loved so much is gone…that is torture. I don’t want to remember her. She should be here, sharing this with me. My best friend. She always listened to me. When she was alive, I wasn’t fat. We’d watch our weight together. People used to say we looked alike, but she was way prettier than I. (p.77)
Ma traduction
Je suis moi aussi enfant unique. Enfin, pas vraiment car j'avais une grande soeur nous avions 2 ans d'écart, elle est morte depuis longtemps elle avait 16 ans et j'en avais 14. J'essaye de ne pas penser à elle car cela me brise le coeur et je ne veux pas trop me rappeler d'elle. Elle devrait être ici et partager ce moment avec moi. Ma meilleure amie, elle m'écoutait toujours. Quand elle était là je n'étais pas grosse, on surveillait notre poids mutuellement. Les gens disaient qu'on se ressemblait mais elle était bien plus belle que moi.
The car fills up. A conductor comes around, renting out pillows. What for? The pillows all run out, oddly. Do these passengers expect to sleep all the way there? Really? Hah. Turns out they do really sleep all the way. I’m not joking. “You go to Yogyakarta often, Mr Inu?” I ask. “Not really,” he says. “Oh.” That’s all. Nothing else to say. Why doesn’t he say anything? Ask me something, maybe. The places I’ve been to. Where I like to go. Anything. He’s like some kind of bad actor. “Have you been to Jogja?” he asks. Finally! At least he’s talking. So I won’t fall asleep. This bad actor knows how to improv a little, after all. “Once, when I was in middle school, on a study tour,” I say. His response? “Oh.” Exactly like I answered, a moment ago. It really hurts. What is this? Oh. Oh. Doesn’t he have a follow-up question? Act interested, at least? So irritating. Why did God make a person like Inugrahadi and forget to make him a brain? “How long do you think this journey will take?” I ask him. What my tone is saying is: “Oh God, I can’t wait for this to end!” (p. 111).
Ma traduction
Le bus se remplit et le chauffeur passe dans l'allée pour louer des oreillers. Pour quoi faire ? Etonnamment, tous les oreillers sont empruntés. Est-ce que les passagers espèrent vraiment dormir tout le trajet ? Vraiment ? Ah et bien il s'avère qu'ils ont vraiment dormi tout ce temps, je ne plaisante pas. Je demande à mon époux : "Est-ce que vous êtes souvent allé à Yogyakarta Monsieur Inu ?" Il me répond : "Non pas vraiment".
"Oh" ! Et c'est tout ? Rien de plus ? Pourquoi est-ce qu'il ne dit rien ? Demande moi quelque chose par exemple. Les endroits que j'ai visité. Ceux que j'apprécie, n'importe quoi. Il ressemble à un mauvais acteur.
"Etes-vous allée à Jogja (= Yogyakarta), me demande-t-il. Enfin ! Il a finit par placer un mot ainsi je ne vais pas avoir à dormir. Cet acteur raté sait finalement comment se bonifier. Je lui réponds : "J'y suis allée une fois quand j'étais au collège en voyage d'études".
Sa réponse fut : "Oh !" la même exclamation que la mienne juste avant. C'est vexant. Qu'est-ce que cela veut dire ? Oh. Oh. est-ce qu'il n'a pas d'autre question à poser ? Faire semblant au moins ? C'est tellement énervant. Pourquoi Dieu a-t-il créé une personne comme lui et oublier de lui donner une cervelle ? "Tu crois que ce voyage va durer longtemps ?" lui demandai-je ? Mais ce que je voulais sous-entendre c'est "Oh mon Dieu vivement que ce voyage se termine".
Sous une apparente tragédie comique, l'auteur raconte avec beaucoup de psychologie les relations complexes au sein des familles, d'un couple qui s'apprivoise, la perte d'un enfant ou d'une soeur, le monde du travail, les bonnes et mauvaises raisons du mariage, la nécessité de se convertir à la religion du conjoint, l'abandon d'un rêve face à la réalité et surtout, la difficulté de se trouver une raison de vivre.
roman publié en 2019 langue anglaise 250 pages |
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