Prince d'orchestre - Metin ARDITI


Un chef d’orchestre de renommée mondiale est au sommet de la gloire et s'apprête à enregistrer le B16 (seize plus célèbres compositions pour orchestre de Beethoven) auquel il n'arrête pas de penser, réfléchissant aux solistes qui l'accompagneront sans toutefois l'éclipser, y compris lorsqu'il conduit un orchestre (sa maitrise en fait un robot !). A la suite d'une critique, son aura diminue et laisse percer la folie qui l'habite depuis son enfance.

La blessure n'avait jamais cicatrisé. Elle avait été maquillée par un enrobage clinquant et vulgaire de concerts donnés à tour de bras, de gloriole, d'argent, tout cela suivi et amplifié jusqu'à la nausée par une armée d'obligés.

Voici un livre aperçu sur sa petite étagère à l'initiale "A" de ma médiathèque préférée (mon village) et j'ai été attirée par le nom de l'auteur car j'ai déjà lu de lui "l'homme qui peignait les âmes" et j'avais apprécié l'histoire peu conventionnelle (non critiqué).

Au début, j'ai bien aimé malgré l'incipit qui m'a refroidie (un homme se suicide). Au fil des chapitres qui se lisent facilement malgré la présence de nombreux passages sur la musique, j'ai peu à peu déchanté et j'ai ressenti la sensation d'un soufflet qui est resté trop longtemps à l'air libre.
Le héros chef d'orchestre est un rustre, qui n'aime ni sa femme, ni sa mère, ni sa musique et peut-être aussi ni son métier ! Par contre il aime la gloire et la perte de celle-ci (mauvaises critiques) le font "capoter" comme on dit, il entre dans la démence et on a hâte de lire la fin.

Moi qui espérait que ce livre soit une belle histoire car je comptais en acheter un exemplaire pour l'offrir à un ami chef d'orchestre je vais bien vite chercher une nouvelle idée de cadeau car je ne recommande pas du tout cette lecture malgré un style soigné car je n'aime pas l'histoire qu'il raconte.

publié en 2012

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