Quand tu écouteras cette chanson - Lola LAFON




L'auteur Lola Lafon choisit de passer une nuit dans le musée u Musée Anne Frank à Amsterdam, et plus particulièrement dans l'annexe, qui fut le refuge d'Anne Franck et de sept autres juifs qui espéraient échapper à la déportation.


C'était mon 3è livre dans la collection "ma nuit au musée" et je pense que je vais arrêter là pour un moment cette collection car si le début m'a intéressée car le style de l'auteur est très agréable à lire, le fond n'y est pas. Trop de digressions sur l'histoire familiale de l'auteur ! Si je conçois qu'une telle expérience d'être enfermée dans un musée quasi désert (il reste un vigile) puisse raviver des souvenirs, j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de pensées et écritures parasites qui n'avaient pas à faire dans ce roman.

J'ai lu le journal moi aussi, j'y ai trouvé de grandes qualités littéraires, au delà de l'aspect tragique de la situation et je suis effectivement certaine que Anne Franck aurait été une grande écrivaine. Malheureusement, rien dans ce roman ne s'attarde à parler d'Anne elle-même, en temps que jeune fille qui espère survivre à l'horreur pressentie.



La mémoire est un lieu dans lequel se succèdent des portes à entrouvrir ou à ignorer ; la mémoire, écrit Louise Bourgeois, "ne vaut rien si on la sollicite, il faut attendre qu'elle nous assaille". 
Avant de rentrer dans la nuit de ce mois d'août 2021, je ne sais rien, sauf ceci : les fantômes, au contraire du mythe qui voudrait qu'ils nous hantent sans pitié, se tiennent sages. Ils nous espèrent, ils ont tout leur temps, celui que nous n'avons pas.
Ils attendent qu'on accepte d'être déroutés. Que nos paupières se dessillent et qu'on devine, au travers du temps, leurs ombres patientes. Alors, on pourra faire place à ceux qu'ont dit avoir "perdus". On les retrouve. (p.53)

 

 
Illustration d'entrée de billet : pochoir d'Anne Franck (je ne sais plus où j'ai trouvé cette image)

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