lectures atypiques (littérature étrangère) et relectures de pépites littéraires
Nick et le Glimmung - Philip K. DICK
Obtenir le lien
Facebook
X
Pinterest
E-mail
Autres applications
Le chat Horace s'est offert une petit balade mais il a été repéré c'est pourquoi la famille de Nick a quitté la Terre pour vivre sur la planète du Laboureur où ils croisent de nouvelles races toutes plus bizarres les unes que les autres, certains combattent le puisant Glimmung, d'autres tentent de survivre. Lorsque l'un d'entre eux donne à Nick un livre du destin qui écrit ce qui fut ce qui est et ce qui sera, Glimmung cherche à le récupérer à tout prix car le livre indique comment l'anéantir.
« Vous êtes conscients, n’est-ce pas, dit M. McKenna, que les créatures natives de la planète du Laboureur sont coincées dans une lutte à mort qui dure depuis plusieurs siècles ?
— Oui, nous le savons. Les Werjs nous l’ont expliqué.
— À cause de cette guerre, la plupart des colons humains qui s’installent ici veulent repartir, dit Mme McKenna. Ils sont même prêts à retourner sur Terre malgré la surpopulation.
— Nous ne pouvons pas rentrer, à cause d’Horace, intervint Nick.
— Un chat est-il une raison suffisante pour se retrouver banni de son propre monde ? demanda M. McKenna d’une voix teintée de mépris.
— C’est une question de principe, expliqua calmement M. Graham. Nous estimons qu’il devrait y avoir de la place pour les animaux, quel que soit le degré de surpopulation atteint par la planète.
— Vous comptez faire de l’agriculture, ici ? demanda M. McKenna. Vous allez labourer la terre et faire des semis ?
— Exactement, répondit le père de Nick.
— Et vous avez de l’expérience dans ce domaine ?
Roman lu juste après le roman qui précède "Le guérisseur de cathédrale" car il se trouve généralement dans le même livre (c'est plus exactement une relecture).
Personnellement je ne vois pas en quoi c'est censé être un roman "jeunesse" car ce n'est pas mièvre ni léger et le fait de mettre un chat en personnage important n'est pas une raison suffisante.
Ceci étant dit, j'ai trouvé le récit très long et très pénible et pas du tout positif ni formateur. C'est même plutôt inquiétant : entre un futur sans animaux, des écoliers sans professeur autre qu'un prof en vidéo qui fait cours à des centaines d'enfants, des assassinats sur la planète du Laboureur pris un peu à la légère.
L’Imprim s’ébranla et se dressa haut dans le ciel. Il se vrilla en colonne, et de cette colonne jaillit un spectre : dans son agonie, l’Imprim avait produit une copie de Glimmung. Une réplique médiocre, certes, mais néanmoins vivante et immense. Le spectre, coiffé lui aussi d’un casque à cornes étincelant, brandit sa lance fantôme et, les yeux brûlants de malveillance, la plongea dans la gorge de Glimmung.
Glimmung s’élança dans le ciel en serrant le livre dans sa main gantée. La lance dépassait de son cou. Tout en grimpant, Glimmung l’attrapa pour tenter de l’arracher. En vain : elle tenait bon et une plaie se forma autour, béante à jamais. Pas plus qu’il ne pouvait retirer la lance, Glimmung ne pourrait soigner cette blessure. Il avait été transpercé et il porterait l’entaille que son double inexact et mal modelé lui avait infligée pour toujours, pour toute l’éternité.
Le chat est sauvé, Glimmung est mutilé (ce n'est pas le même que dans le roman précédent) et un double de Nick, supposé maléfique, se balade sur la planète, donc pas de quoi trouver en cette matière du rêve ou de la philosophie.
Glimmung ne se cachait plus dans le Werj. Sous une forme qui lui était propre, il soufflait maintenant comme un vent visible vers Nick, peinant pour se dépêcher. Il approchait aussi vite qu’il le pouvait, irrésistiblement attiré par le livre, son livre, celui grâce auquel il régnait sur cette planète.
153 pages quand même, ce qui n'est pas rien. A lire comme une curiosité.
1/ Le Crime au père Boniface (1884) - un facteur entend par inadvertance un couple faisant l'amour et croit que l'on assassine la femme parce qu'elle pousse de grands cris... 2/ Rose (1884) - un repris de justice violeur se cache comme femme de chambre avant d'être démasqué. 3/ Le Père (1883) - un homme abandonne la femme qu'il a mise enceinte puis n'a de cesse de faire connaissance avec son fils. 4/ L'Aveu (1884) - Une jeune fille avoue à sa mère qu'elle attend un enfant qu'elle a fait avec le cocher qui lui fait crédit pour l'emmener en ville en échange de ses faveurs. 5/ La Parure (1884) - Une femme emprunte un collier à une amie et le perd, puis remplace le collier sans rien dire et s'endette avant de découvrir 10 ans plus tard qu'elle a acheté un collier de diamants alors que l'amie lui avait prêté un collier en pierre de synthèse. 6/ Le Bonheur (1884) - Un voyageur découvre dans un village retiré en Corse la prése...
Laurent Herzog naît en 1965 et meurt en 1999. Entre temps, une vie chaotique à l'ombre d'un père héros à plus d'un titre : l'alpiniste Maurice Herzog qui partit à la conquête de l’Annapurna en 1950 et en redescendit héros de la nation française puis devint ministre des sports sous De Gaulle. Ce père si convainquant devant les lumières de la célébrité brille moins sous le regard implacable de sa fille Félicité qui dévide l'histoire familiale depuis la figure étonnante de Marie Adrienne Anne Victurnienne Clémentine de Rochechouart de Mortemart, l'ancêtre aristocratique et féministe : la Duchesse d'Uzes, jusqu'au fantôme de son frère qui hante encore le château de la Celle-les Bordes où il périt en avril 1999. C'est quelques années après la mort de son frère aîné que Félicité Herzog déclenche une avalanche de vérités cachées, mettant en lumière la vie intime de son père qui ne parvient jamais à se comporter comme tel et auquel elle reproche non seu...
Amélie Nothomb retrace la vie de sa mère, renommée Adrienne, une vie basée sur les drames et la manière dont elle les affronte dès son plus jeune âge : à 4 ans, Adrienne est envoyée en vacances chez sa grand-mère maternelle, une dame acariâtre qui n'aime que son chat et qui vit dans la désolation d'avoir fait un mauvais mariage et de vivre dans la pauvreté. Pour supporter les brimades de sa "bonne maman de Gand", Adrienne adopte un mantra magique " Tant mieux " qu'elle gardera tout au long de sa vie et qui lui permet de glisser sur les écueils qui surgissent : la mauvaise ambiance à la maison avec des parents qui se disputent et ont chacun des aventures assumées, le comportement irresponsable de sa mère qui ne s'occupe pas de sa petite dernière etc., l'effroi ressenti lorsqu'elle comprend que sa mère tue les chats du voisinage, mais elle décide que malgré cela elle l'aime. Puis Adrienne adolescente, Adrienne amoureuse (la rencontre entre ...
Gabon, à la veille de 1914. Le docteur Albert Schweitzer s'occupe de l'hôpital de brousse qu'il a construit pour soigner la population locale, abandonnant femme et enfant restés en Alsace. Il a pour compagnie Marie, son infirmière, et reçoit souvent les visites de ses voisins : le père catholique de Ferrier chargé de sauver les âmes, le commandant Lieuvin chargé de construire les routes, ainsi que Leblanc, l'administrateur civil chargé de faire respecter l'ordre. Le docteur n'a de cesse de travailler pour soigner encore et encore, tandis que bientôt la menace de la guerre lui fait craindre de se retrouver l'ennemi de la France puisqu'il est alsacien. De son côté, le commandant Lieuvin est amoureux de Marie, et réciproquement, mais celle-ci est également courtisée par Leblanc. Schweitzer J'entendais les grandes personnes parler de leur idéal et de leur enthousiasme comme d'enfants qui seraient morts. Alors j'ai résolu de traverser l...
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre contribution à ce carnet de lectures (la modération des commentaires est activée pour les anciens articles)